Réalisateur, écrivain, comédien, metteur en scène, professeur de théâtre avec les enfants en situation de handicap, professeur en prise de parole en public et manageur en football au club de Pessac FC, Driss Homet, 33 ans, originaire du Congo Brazzaville, est un jeune entrepreneur qui touche à tout. L’adaptation en 2016 au théâtre de son roman éponyme, « La Fuite », qui raconte son exode en 97 lors de la guerre au Congo, l’a révélé au public français. Cet hyperactif, qui fourmille toujours d’idées, a fondé Driss Homet Academy pour proposer ses nombreux services divers et variés.
Driss Homet est diplômé de la formation Actorat en 2011 à EICAR, puis, il a poursuivi sa formation aux Conservatoires des XIIIe, XVIe et XVIII arrondissements de Paris.
Parallèlement à ses activités pour le théâtre, il participe à plusieurs projets de séries pour la télévision et le web.
En 2017, il apparaît en tant que guest dans la série BARBERSHOP Château d’Eau, imaginée par le comédien et influenceur congolais Dycosh et diffusée sur CANAL+ International.
En 2018, il co-écrit avec Jean-Louis Bauer la mini-série Les Diablotins. Aux côtés des acteurs Jessy Matador, Noah Lunsi et Frédéric Bukolé (également diplômé de l’EICAR), Driss Homet nous entraîne au cœur du quotidien d’une équipe de joueurs amateurs africains rêvant d’intégrer de prestigieuses équipes. Il retrouve les planches pour le seul en scène de Yohan Gicquel, en 2018, « Ça n’a aucun sens » , dont il est le metteur en scène et le co-écrivain.
Parallèlement à ses activités pour le théâtre, il participe à plusieurs projets de séries pour la télévision et le web.
En 2017, il apparaît en tant que guest dans la série BARBERSHOP Château d’Eau, imaginée par le comédien et influenceur congolais Dycosh et diffusée sur CANAL+ International.
En 2018, il co-écrit avec Jean-Louis Bauer la mini-série Les Diablotins. Aux côtés des acteurs Jessy Matador, Noah Lunsi et Frédéric Bukolé (également diplômé de l’EICAR), Driss Homet nous entraîne au cœur du quotidien d’une équipe de joueurs amateurs africains rêvant d’intégrer de prestigieuses équipes. Il retrouve les planches pour le seul en scène de Yohan Gicquel, en 2018, « Ça n’a aucun sens » , dont il est le metteur en scène et le co-écrivain.
« Son enfance difficile l’a sans doute forgé, l’incitant à se battre pour réussir tout ce qu’il entreprend. Résidant au Congo, il doit fuir avec sa maman, son père étant contraint de rester, le pays qui est plongé dans une guerre civile en 97, suite au coup d’Etat du président Denis Sassou-Nguesso. C’est au Gabon qu’ils trouvent refuge avant de venir s’installer en France.
Cette histoire tragique de son existence, il décide de la raconter à l’âge de 24 ans dans le roman éponyme La Fuite. Il choisit de la narrer à travers les yeux du petit garçon de dix ans, qu’il était à l’époque, traumatisé par cet exil forcé. « Alors qu’on vivait bien, des obus et des balles nous réveillent en pleine nuit, j’avais peur », se remémore-t-il. Le petit garçon comprend aussi « que l’on soit aisé ou non on est tous relégué à la même enseigne face à la guerre ». Mais le plus difficile pour lui au moment de la fuite, déplore-t-il, c’est la séparation avec son père. « Je n’avais ensuite aucune nouvelle de lui, ça a vraiment été une déchirure qui m’a marquée.
Alors que le milieu du théâtre est très fermé à la diaspora, il décide à 27 ans d’adapter son roman sur scène, dont le personnage principal est interprété par le renommé comédien David Baïot sur les planches parisiennes. Une tâche loin d’être aisée. »
︎Voir l’article entier de Afrika Stratégies
Cette histoire tragique de son existence, il décide de la raconter à l’âge de 24 ans dans le roman éponyme La Fuite. Il choisit de la narrer à travers les yeux du petit garçon de dix ans, qu’il était à l’époque, traumatisé par cet exil forcé. « Alors qu’on vivait bien, des obus et des balles nous réveillent en pleine nuit, j’avais peur », se remémore-t-il. Le petit garçon comprend aussi « que l’on soit aisé ou non on est tous relégué à la même enseigne face à la guerre ». Mais le plus difficile pour lui au moment de la fuite, déplore-t-il, c’est la séparation avec son père. « Je n’avais ensuite aucune nouvelle de lui, ça a vraiment été une déchirure qui m’a marquée.
Alors que le milieu du théâtre est très fermé à la diaspora, il décide à 27 ans d’adapter son roman sur scène, dont le personnage principal est interprété par le renommé comédien David Baïot sur les planches parisiennes. Une tâche loin d’être aisée. »
︎Voir l’article entier de Afrika Stratégies
« Driss a réussi son pari même si monter une telle pièce à tout juste 27 ans était loin d’être une mince affaire, admet-il, surtout quand on sait à quel point le milieu du théâtre est fermé en France. « J’ai dû prendre la casquette du metteur en scène, recruter des comédiens. Faire beaucoup de choses seul ». Il a fallu batailler avant que la pièce fasse entendre parler d’elle et que l’accueil positif du public fasse écho.
De fil en aiguille, le jeune homme est très vite contacté de toute part, par notamment France Culture, qui pourrait s’engager à produire la pièce, mais aussi le théâtre Reine Blanche, qui a accepté de s’associer au projet. Il y aura même une représentation de la pièce à la prison, où se trouve madame Sauvage, dont l’histoire a ému la France, et à qui François Hollande a accordé la grâce présidentielle.
Driss Homet ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le jeune homme fourmille de projets et prévoit même de créer une série télé, actuellement en cours d’écriture… »
︎Voir l’article entier de Afrik.com
De fil en aiguille, le jeune homme est très vite contacté de toute part, par notamment France Culture, qui pourrait s’engager à produire la pièce, mais aussi le théâtre Reine Blanche, qui a accepté de s’associer au projet. Il y aura même une représentation de la pièce à la prison, où se trouve madame Sauvage, dont l’histoire a ému la France, et à qui François Hollande a accordé la grâce présidentielle.
Driss Homet ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le jeune homme fourmille de projets et prévoit même de créer une série télé, actuellement en cours d’écriture… »
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Un thérapeute par les mots.
Il pourrait se résumer comme ça. C'est ainsi que le Point a défini la pièce de théâtre, éponyme à succès, après y avoir assisté.
︎Voir l’article entier de Le Point
« Ce qui est fort c’est que la plupart des jeunes ici sont issus de l’immigration et certains se sont sentis rejetés ou mis à l’écart ou, eux même, se sont mis à l’écart. C’est un message pour leur dire qu’on peut s’intégrer. Je suis arrivé en France à l’âge de neuf ans et j’ai du moi aussi m’intégrer. »
︎Voir l’article entier de France 3